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2025 1763128042 False True Communiqué de presse Paris, le 14 novembre 2025 A propos de la FHP La FHP regroupe 1 030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 170 000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40 000 médecins y exercent. Enfin, plus de 2,5 millions de patients sont accueillis chaque année dans plus de 122 services d’urgences. Contact presse : Maxime Daumer, Directeur de la communication, maxime.daumer@fhp.fr 01 53 83 56 63 / 06 77 79 62 01 PLFSS 2026 : la FHP appelle à un usage efficient et équitable des 850 millions d’euros supplémentaires dédiés aux hôpitaux & cliniques Alors que le PLFSS 2026 arrive au Sénat, la FHP salue le signal budgétaire envoyé par l’Assemblée nationale avec l’adoption du complément de financement de 850 M€ pour les hôpitaux publics et privés. Elle appelle les sénatrices et sénateurs à inscrire pleinement l’efficience dans l’analyse du texte et à redonner de la cohérence aux choix budgétaires. Cela est d’autant plus crucial que les établissements de santé privés assurent 35 % de l’activité hospitalière, pour seulement 18 % des financements. Ce supplément de crédits permet d’éloigner provisoirement la perspective de tarifs hospitaliers négatifs. Désormais ces financements supplémentaires doivent bénéficier à l’ensemble des établissements de santé, quels que soient leurs statuts, dans une logique d’équité et d’efficience, avec pour finalité un meilleur accès aux soins et une amélioration concrète du service rendu aux patients. La FHP a vu deux propositions essentielles qu’elle portait être adoptées : la fin du double paiement des actes libéraux à l’hôpital public, une mesure d’efficience incontournable ; et le retour à une consultation formelle des fédérations hospitalières sur les dotations régionales. En revanche, le rejet en séance de l’amendement sur la transparence du FIR, adopté en commission, ainsi que l’irrecevabilité de l’amendement sur une loi de programmation en santé, interrogent sur la volonté réelle d’une gouvernance ouverte et d’une vision de long terme. Plusieurs dispositions du texte actuel nuisent directement à l’accès aux soins : • la remise en cause du financement de l’innovation thérapeutique, pour l’essentiel en cardiologie et cancérologie (stents, anticancéreux, etc.) au nom d’économies brutales et non documentées ; • la remise en cause des coopérations public/privé formalisées et validées par les ARS, pourtant essentielle pour maintenir une offre dans les zones sous-dotées ; • la restriction de gestion des centres de soins non programmés aux seuls professionnels de santé, au risque de faire disparaître des structures hospitalières existantes, comme celles de la FHP, qui accueillent chaque année plus d’un million de patients. Le PLFSS entretient une confusion dangereuse entre efficience et austérité : il continue de financer des lits fermés ou des activités non réalisées (près de 3 Mds€ pour la PSY et le SMR), tout en sous- finançant des pans entiers de l’offre de soins – maternités, SMR, psychiatrie, cancérologie – pourtant mailto:maxime.daumer@fhp.fr