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CP FHP - Urgences Psychiatriques CHU Toulouse 1708597130 Communiqué de presse Paris, le 22 février 2024 Graves incidents aux urgences psychiatriques du CHU de Toulouse : Incompréhension de l’hospitalisation privée après les propos du nouveau ministre de la Santé. Lamine Gharbi : « L’hospitalisation privée prend toute sa part, sans aucune sélection de patients ! » Après les incidents graves qui se sont produits aux urgences du CHU de Toulouse, Frederic Valletoux, ministre délégué chargé de la Santé a appelé à une « par�cipa�on effec�ve et immédiate de tous les acteurs publics comme privés » à la prise en charge des urgences psychiatriques et des soins sans consentement. En effet, la coopéra�on de tous est le seul socle d’une véritable refonda�on du système de santé. Et l’implica�on sans faille du privé, que ce soit pendant la crise sanitaire, lors des crises hivernales ou pour contribuer au ratrapage des soins post covid, en témoigne. Pour avoir été longtemps président de la FHF, Frédéric Valletoux sait à quel point cete complémentarité a bien fonc�onné durant la crise sanitaire. Durant cete période, le secteur privé a reçu des autorisa�ons dérogatoires de réanima�on et de soins cri�ques lui permetant de prendre en charge quatre à cinq fois plus de pa�ents que ses capacités autorisées. La complémentarité public / privé devant être le maitre mot de la refonda�on de notre système de santé, affranchie de toute polémique inu�le et s�gma�sante, nous demandons au nouveau ministre de metre enfin en œuvre le service public de santé qui permetrait la coopéra�on de tous sans dis�nc�on de statuts. Surtout nous lui demandons que cessent les injonc�ons paradoxales alors que nous voudrions pouvoir agir davantage encore au service des pa�ents. Nous assurons les missions pour lesquelles nous sommes autorisés par l’Etat ; or certaines d’entre elles nous sont refusées, comme les urgences et les hospitalisa�ons sans consentement. C’est incompréhensible ! Telles sont d’ailleurs les conclusions du rapport de la Cour des comptes d’octobre 2023. Ce dernier met en lumière que « les effets directs et indirects d’une situation de quasi-monopole public dans les services d’urgence devraient être réexaminés et l’activité et les risques, pour les usagers comme pour le régulateur, mieux répartis ». La Cour des comptes poursuit : « la délivrance des autorisations d’activités de soins par les agences régionales de santé constitue le principal levier d’action pour un meilleure intégration des établissements, de tous statuts, dans les objectifs et contraintes du service public hospitalier (SPH). Or, les autorisations et le SPH ne sont pas véritablement articulés aujourd’hui. » Malheureusement, l’Etat con�nue à refuser de délivrer des autorisa�ons au secteur privé. Pourtant, la FHP demande con�nuellement aux agences régionales de santé (ARS), chargées de délivrer ces autorisa�ons, de permetre l’ouverture d’un plus grand nombre de services d’urgence privés.