IPEV Rapport final 2019 Chapitre 6 : Réconciliation et justice Les commissions Vérité et Réconciliation en Amérique latine Les dispositifs hybrides Les justices pénales internationales, constitution d’un maillage Conclusion & Recommandations Bibliographie CHAPITRE 6 Réconciliation et justice Les travaux de notre équipe portent sur les politiques de « justice et de réconciliation » mises en œuvre dans des contextes de post-violence, soit à la suite de conflits armés, soit à la suite de régimes autoritaires et répressifs violents. Dans certains cas, ils conjuguent les deux types de violence comme en Colombie par exemple. Trois grandes formes de justice post-violence s’appuyant sur différentes théories de la justice seront analysées : les commissions extrajudiciaires issues du modèle « Commission Vérité et Réconciliation » (CVR) et ses déclinaisons locales ; les solutions pénales, nationales, internationales ou hybrides ; les amnisties (directes ou indirectes, complètes ou partielles, conditionnelles ou non). Ces formules peuvent se combiner, se surajouter, se succéder, ou être, à un moment donné, exclusives l’une de l’autre. Ces diverses pratiques sont désormais communément décrites sous l’expression de « justice transitionnelle », et sont parties intégrantes de mesures politiques plus larges des gouvernements de transition, d’ailleurs souvent accompagnés par des organismes internationaux, à titre de bailleurs conditionnels. Responsable Elisabeth Claverie, Directrice de recherche émérite à l’Institut des sciences sociales du politique (CNRS), Paris Contributeurs Christophe Charles-Alfred, Secrétaire général de Kids Empowerment, Paris Sophie Daviaud, Maître de conférences à Sciences Po, Aix-en-Provence Marie-Christine Doran, Professeur, Ecole d'études politiques, Université d'Ottawa Aïda Kanafani-Zahar, Directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique / Laboratoire d'anthropologie sociale, Collège de France Sara Liwerant, Maître de conférences, Centre de droit pénal et de criminologie, Université de Nanterre Anne-Marie Losonczy, Directrice d'études, Ecole pratique des hautes études, Paris Zakaria Rhani, Professeur à l’Institut universitaire de la recherche scientifique, Université Mohamed V, Rabat Julie Saada, Professeure à Sciences Po, Paris Marianne Saracco, Juriste à la Cour pénale internationale, La Haye IPEV | RAPPORT FINAL