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CP PPL Garot 1744879425 Communiqué de presse Paris, le 16 avril 2025 A propos de la FHP La FHP regroupe 1 030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 170 000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40 000 médecins y exercent. Enfin, plus de 2,5 millions de patients sont accueillis chaque année dans plus de 122 services d’urgences. Contact presse : Maxime Daumer, Direction de la Communication Com.fhp@fhp.fr - 01 53 83 56 63 Proposition de loi pour lutter contre les déserts médicaux : la FHP alerte sur un dispositif contre-productif pour l’accès aux soins La Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP) exprime son soutien à l’ensemble des organisations syndicales mobilisées contre la proposition de loi visant à lutter contre les déserts médicaux, dite « PPL Garot », dont la mesure phare consiste à soumettre l’installation des médecins à autorisation. Si le constat sur les difficultés d’accès aux soins est partagé, les solutions proposées au travers de cette PPL ne répondent pas à la réalité de la pénurie médicale, et pourraient au contraire aggraver les tensions déjà existantes dans les territoires. En limitant les installations dans les zones dites "suffisamment dotées", le texte risque de figer le nombre de médecins sur une large partie du territoire, y compris dans des villes moyennes et grandes où la demande reste pourtant forte. Pour les établissements de santé privés, et particulièrement en chirurgie, cela pourrait empêcher le renforcement des équipes médicales nécessaires à la qualité des prises en charge. La chirurgie, plus encore que d'autres spécialités, repose sur la répétition des actes, sur des volumes significatifs, et sur des équipes structurées autour de seuils d’activité. Empêcher ces dynamiques revient à compromettre les conditions mêmes de la qualité pour les patients. Par ailleurs, la FHP alerte sur la bureaucratisation croissante de l’exercice libéral. Introduire un mécanisme d’autorisation à l’installation, c’est ajouter une contrainte supplémentaire, en contradiction totale avec les objectifs de simplification et de fluidification des parcours que l’ensemble des acteurs de santé appellent de leurs vœux. La coercition n’est pas une réponse à la pénurie de ressources humaines en santé. Elle risque au contraire d’accélérer la désaffection pour la médecine libérale, en détournant les jeunes praticiens vers d’autres formes d’exercice, voire vers d’autres pays. Ce serait un signal négatif pour toute une génération de professionnels que notre système de santé ne peut se permettre de perdre. mailto:Com.fhp@fhp.fr