197 Grande Rue n°5 EDITO Dans une région aussi “dynamique” que la nôtre, l’aménagement du territoire, de notre territoire est toujours à repenser, à imaginer, à mettre en forme, à faire évoluer ! Le mot du Maire Aménagement du territoire ! Si le dynamisme de la région est largement positif à bien des égards, il n’est qu’à voir le niveau de vie moyen de notre département, il entraîne inévitablement des difficultés énormes pour toutes celles et tous ceux qui, pour tout un tas de raisons, restent sur le bord de la route. Il nous faut, pour tenter d’emmener le maximum de nos concitoyens dans un élan positif, repenser sans cesse les circulations, les formes d’habitat, nos infrastructures afin qu’elles soient en harmonie avec les souhaits des uns et des autres, avec l’évolution de notre société et avec les évolutions réglementaires ! Ainsi, à l’approche de la mise en service du Léman Express, les abords de la gare doivent permettre d’accueillir aussi bien les voitures que les 2 roues motorisés, que les vélos ou les piétons. Un important travail se fait en ce moment avec la Communauté de Communes Arve et Salève pour que nous soyons prêts le 15 décembre et que ce nouveau mode de transport soit un franc succès ! De même, le manque cruel de logements abordables, qu’ils soient locatifs (logements sociaux) ou en accession à la propriété (logements intermédiaires) nous conduit à faire évoluer notre PLU qui vient d’être arrêté ce 29 janvier, pour que chacun puisse dans les prochaines années, se loger dignement et en fonction des moyens qui sont les siens ! Enfin, la densification urbaine décrétée par la loi ALUR et relayée par les services de l’Etat va se poursuivre. Il convient donc d’imaginer le REIGNIER-ÉSERY de demain, en particulier le « cœur de ville » en favorisant les déplacements en mode doux, en limitant les voitures, en permettant une densification « raisonnée et raisonnable » pour que chacun trouve sa place, des écoliers jusqu’à nos aînés, et que tous puissent aller, venir, sans stress et en sécurité. Le PLU fixe le cadre mais il reste ensuite beaucoup à mettre en musique, à mettre en pratique et à adapter en fonction des choix architecturaux, des besoins réels des habitants et de l’évolution extrêmement rapide de notre société ! Nous devons toutes et tous exprimer nos points de vue afin que tous les projets soient partagés par le plus grand nombre. Quand un territoire bouge, qu’il évolue en permanence, les services et les élus doivent être les moteurs qui permettent et permettront de canaliser, d’encadrer et de rendre harmonieuse cette évolution ! Je vous souhaite un beau printemps qui arrive ! Bien à vous toutes et tous. Jean-François Ciclet