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CP FHP Premier ministre 26012024 1706264967 Communiqué de presse Paris, le 26 janvier 2024 A propos de la FHP La FHP regroupe 1 030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 160 000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40 000 médecins y exercent. Enfin, plus de 3 millions de patients sont accueillis chaque année dans plus de 122 services d’urgences. Contact presse : Nathalie JARRY, Directrice de la Communication nathalie.jarry@fhp.fr 06 60 85 96 33 Monsieur le Premier ministre, L’hospitalisation privée compte sur vous ! Confronté à des difficultés économiques et sociales sans précédent, les 1 030 cliniques et hôpitaux privés attendent un signe fort du Premier ministre Gabriel Attal à l’occasion de sa déclaration de politique générale du 30 janvier, et des actes à la hauteur des enjeux pour faire de la santé, ce « trésor national », une priorité majeure du nouveau Gouvernement. Alors qu’une page politique s’ouvre dans notre pays, la Fédération de l’Hospitalisation Privée assure de son plein engagement et compte sur ses nouveaux interlocuteurs institutionnels pour garantir une pleine reconnaissance de ses missions, en complémentarité avec l’hôpital public. Le secteur privé, qui rassemble 1 030 cliniques et hôpitaux privés et plus de 160 000 professionnels de santé, soigne chaque année 9 millions de patients et assure 35% de l’activité hospitalière en France. Grâce à son indispensable maillage territorial, y compris dans les territoires les plus défavorisés, il permet à plus de 85% des Français d’être situés à moins de 30 minutes d’un établissement de santé privé. Les 122 services d'urgence du secteur privé prennent en charge plus de 15% des passages aux urgences dans notre pays, avec des degrés de sévérité comparables au secteur public. Le privé, un contributeur majeur au rattrapage des soins post-Covid et à l’offre de soins La crise sanitaire qui a affecté notre pays aura au moins eu le mérite de casser les cloisons et de favoriser des coopérations agiles entre les différents acteurs de santé sur l’ensemble du territoire. Malheureusement, cet esprit Covid n’a pas perduré. Par ailleurs, le dynamisme du secteur privé a joué un rôle essentiel dans le rattrapage des soins post- Covid. Il était capital en effet de contribuer à apurer la « dette sanitaire », à savoir les 3,5 millions de patients pour lesquels les soins n’avaient pas été réalisés pendant la crise. On estime que le privé a réalisé 600 000 prises en charge supplémentaires en cumulé sur 2021-2022, ce qui constitue un véritable défi de santé publique. A rebours des idées reçues, l’analyse par grandes typologies d’activités montre que le privé prend en charge un nombre croissant de pathologies lourdes tout en maintenant un haut niveau d’engagement dans les prises en charge simples. Le secteur privé demeure aussi pleinement engagé dans la prise en charge des soins urgents et non programmés, assumant même une part légèrement croissante des passages aux urgences entre 2019 et 2023, permettant ainsi d'alléger la charge pour les hôpitaux publics. Des établissements au cœur du soin, et pourtant lourdement menacés par l’inflation Aujourd’hui, les établissements de santé privés sont confrontés à une infla�on excep�onnelle, non compensée dans les tarifs qui lui sont alloués par l’Etat, avec des conséquences alarmantes induites sur le main�en de l’offre de soins sur les territoires pour nos concitoyens.