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CP - PLFSS 2026 Premier ministre SB VF 1757504396 Les fédérations des établissements de santé demandent au nouveau Premier ministre une présentation rapide du PLFSS 2026 et une loi de programmation en santé Paris, le 10 septembre 2025 Alors que le système de santé français fait face à des défis majeurs – accroissement des besoins de santé, dégradation des situations financières, tensions persistantes sur les ressources humaines – les fédérations représentant les établissements de santé des secteurs public, associatif et privé appellent solennellement le nouveau Premier ministre à agir avec détermination. Elles demandent la présentation rapide du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2026 et un ONDAM garantissant aux établissements de santé le juste financement de leurs coûts. Elles rappellent qu’au-delà des mesures conjoncturelles, il est aujourd’hui impératif de doter la France d’une véritable loi de programmation en santé, sur le modèle de la loi de programmation militaire, afin de donner une visibilité pluriannuelle, d’investir dans la prévention, l’innovation, les ressources humaines et l’accès aux soins. Les fédérations appellent également à la nomination d’un ministre de la Santé de plein exercice, à la hauteur des enjeux auxquels notre système est confronté. PLACER LA SANTÉ AU PREMIER RANG DES PRIORITÉS Les cinq fédérations adressent leurs félicitations à M. Sébastien Lecornu et lui expriment tous leurs vœux de succès dans les responsabilités majeures qui lui incombent. Elles l’appellent à placer la santé, deuxième priorité des Français après le pouvoir d’achat, en haut de la feuille de route gouvernementale. Cela doit se concrétiser dès les prochaines semaines par la présentation et l’adoption, dans des délais raisonnables, du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2026 et d’un ONDAM garantissant aux établissements de santé le juste financement de leurs coûts. Malgré les efforts des pouvoirs publics ces dernières années, les établissements de santé doivent faire face à un sous-financement de l’inflation, qui s’est accentué chaque année entre 2022 et 2024 et qui n’a pas été entièrement compensé. Ce sous-financement cumulé, qui atteint désormais 1,8 milliard d’euros, limite dangereusement leurs marges de manœuvre financières, notamment en matière d’investissements.